Des métiers pour l’entreprise 2.0 ?

Ces derniers jours, plusieurs blogs abordent la question des métiers qui vont apparaître ou qui apparaissent avec le développement de l’entreprise 2.0. La liste est pour le moment courte, mais devrait s’allonger avec le temps.

Comme le fait remarquer Bertrand Duperrin, dans son billet  »Des nouveaux métiers pas si anodins », les questions concernant le travail collaboratif ne sont pas abordées dans les fiche de poste, permettant ainsi à chacun de camper sur ses positions. Car bien sûr, « il parait irréaliste de considérer qu’un individu, de lui même, fasse part de ses idées, transmette son expérience à celui qui en a besoin, participe à l’amélioration des produits, des process, de l’organisation et essaie de créer des liens avec ses collègues ».

Comme il le souligne par la suite, certains managers ayant compris qu’il fallait en passer par là, ont modifié les fiches de poste afin de permettre à leurs collaborateurs de recourir à ces nouveaux usages dans l’organisation. On voit même apparaître le poste de « network manager », « knowledge officer », « community manager ». En effet, pour utiliser pleinement les nouveaux outils du web 2.0 et les usages qui en découlent il faut mener un travail d’identification des ressources humaines clés au sein de votre organisation. Si certaines existantes vont s’adapter, de nouveaux rôles vont donc aussi apparaître.

Dans cette idée de nouvel emploi lié à l’entreprise 2.0, un billet intitulé :Entreprise et médias sociaux : Comment votre organisation doit s’adapter à l’interne pour les utiliser efficacement aborde lui aussi cette question des nouveaux emplois liés à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Tourné vers l’utilisation du web 2.0, ce billet met en avant le rôle d’animateurs web. Si ce métier est réalisable par un seul individu, ses tâches se découpent en trois fonctions :

  • Animateur de contenu : son rôle est de faire de la veille et de synthétiser l’informations recueillies pour la diffuser vers le réseau social de son organisation. Finalement le premier pas vers une veille de type collaborative, si les membres du réseau interagissent ensuite sur l’information diffusée.
  • Animateur-facilitateur : il fonde et entretien ce réseau en encourageant ses membres à participer et à co-produire.
  • Animateur-administrateur : il s’occupe de coordonner cette équipe et maintien la visibilité du groupe auprès de l’organisation.

Cette courte liste pourrait être allongée par les postes que l’on retrouve au sein d’une communauté de pratiques (animateur, scribe…), dont nous reparlerons dans un autre billet.