Management 2.0 : communautés dans les entreprises, quelles questions se poser

Bien souvent dans les entreprises, la collaboration prend la forme de communautés au sein d’un réseau social. Rapidement, un des casses tête pour l’instance de gouvernance est le mode de décision pour ouvrir des communautés. Les deux modèles qu’on retrouve le plus sont : décisions de l’instance seule ou demande de la part de collaborateurs. Quelque soit le mode décisionnel retenu en lien avec la culture de l’entreprise, voici une petite liste de questions à se poser avant d’ouvrir une nouvelle communauté.

  • Pourquoi ouvrir une communauté ?
    • A quelle besoin répond-elle ?
    • Avec qui va-t-elle me permettre d’interagir
    • Quelles sont les ressources que je vais pouvoir y allouer
  • Ma communauté ne fait-elle pas doublon avec une communauté existante ?
    • Peut-elle être un sous thème d’une communauté existante ?
  • Ma communauté répond-elle à un besoin de l’entreprise ? (Elle peut répondre à un de mes besoins, mais pas à ceux de mes collaborateurs ou à ceux de l’entreprise)
  • Quelles fonctionnalités pour ma communauté ? (Si l’outil n’est pas primordial, il doit permettre de fluidifier des processus business existant ou à venir. Il faut donc penser au fonctionnalité à l’ouverture mais aussi à ceux qui viendront avec la maturité de la communauté)
  • Qui va composer ma communauté ? (chacun on des avantages et des inconvénients)
    • Adopteurs précoces
    • Réseau informel
    • Membres de communautés existantes
  • Communauté publique ou privé ?
  • Comment faire connaître ma communauté et « attirer » des collègues (cela renvoi aussi la question du dessus)
  • Comment gérer ma communauté ?
    • Mise ne place d’une charte
    • Gérer la participation
    • Les documents et production à partager

Cette liste est loin d’être exhaustive, mais elle devrait vous aider à prendre une décision, voir servir de mode d’emploi à vos collaborateurs avant qu’ils viennent vous voir pour ouvrir une communauté (même s’il est louable de vouloir une communauté, le but n’est pas que tout le monde en ouvre une, mais bien fasse vivre déjà celle existante).