Collaboration performante et échange de savoirs

Cette présentation d’acando porte sur le travail collaboratif en réseau et la capitalisation des connaissances

Manager à distance pour atteindre un but commun

Selon la taille de l’organisation les barrières au travail en commun peuvent juste spatiale (distance). Mais pour les plus grandes, elles peuvent être aussi d’ordre temporel (décalage horaire), organisationnel, linguistique et culturel. Nos environnements sont de plus en plus complexes et nous amènent à travailler avec des gens que nous ne connaissons pas. De plus, plus la structure est grande moins la collaboration est évidente.




Communiquer et co-produire sont deux choses différentes.Transmettre une information n’est plus suffisant, il faut lui donner une valeur ajoutée. De plus, notre façon de travailler a aussi changé, on est passé d’un mode centré sur les processus, le contrôle et la conformité à un mode centré sur les gens, leur autonomisation et le participatif.






Comme l’explique Andrew McAfee, l’entreprise2.0 est le recours aux médias sociaux au sein de l’entreprise, avec d’autres entreprises, partenaires et clients. Il s’agit d’utiliser les dynamiques développées par le web 2.0, en les adaptant au monde de l’entreprise : dynamique collaborative, communautaire, de partage, transversale et ascendante. Travailler en réseau pour structurer les pratiques, capitaliser les savoirs, identifier les expertises et valoriser les savoir- faire informels. Il ne s’agit pas recourir à ses outils pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils permettent.



Trouver l’information

Si le recours à l’email peut être utile pour collaborer dans l’entreprise (bien qu’il est aussi été décrié en son temps), il n’est pas une réponse automatique au travail en commun, comme c’est souvent le cas. En effet son utilisation est devenue courante, tout le monde en a un et généralement il est consultable de n’importe où. Mais son utilisation a aussi des inconvénients. Travailler sur un projet ou dans son travail au quotidien, peut-être plus simple à suivre à travers un espace partagé en ligne : pour éviter les spams, enrichir, capitaliser, trouver l’information plus rapidement, co-produire, trouver la bonne personne au bon moment, partager des savoirs informels, découvrir des expertises, casser les cloisonnements…






Vers l’entreprise 2.0


Mais si les outils sont centraux, ils ne représentent qu’une infime partie (20%) de ce qui va transformer votre entreprise en une organisation collaborative et performante. Il aussi et surtout tenir compte :

  • des objectifs de l’entreprise
  • de ce qui peut évoluer
  • des gains rapides, pas d’effet tunnel
  • de la façon dont les risques vont être réduit
  • du changement d’organisation
  • de l’évolution du management
  • de l’adoption par le plus grand nombre
  • des nouveaux modes de gouvernance
  • de la mesure des gains obtenus

Le changement est culturel et peut donc prendre du temps, c’est pourquoi il nécessite une visibilité rapide des gains. Donc s’il faut penser grand, il faut dans un premier temps agir petit, tenir compte de ses premiers retours d’expérience avant d’élargir son champ d’intervention à l’ensemble de la structure (par étape selon sa taille : service, direction, entité, corporate) et savoir faire des pauses. Surtout que « pendant les travaux la boutique reste ouverte et les ventes se poursuivent ».