Réseaux sociaux d’entreprise : documents ou conversations ?

Bien souvent, on met en avant les conversations dans les RSE, le contenu ou documents étant plutôt considéré comme faisant partie de l’ancienne génération de KM et étant secondaire. L’un est-il plus important que l’autre, peut-on se passer de l’un ou de l’autre ?

 

Au regard du monde de l’entreprise, penser que vos collaborateurs vont uniquement rejoindre votre réseau social ou votre communauté uniquement sur des conversations (ou alors par curiosité), semble un peu illusoire. Des documents, des contenus, notamment corporate (et oui, au début il ne faut pas trop compter sur du contenu utilisateur) vont faire venir vos collègues. Ils viennent trouver quelque chose dont ils ont besoin et surtout, en attendant un changement de culture, les gens attachent plus d’importance aux documents qu’aux conversations.

S’ils ont détecté une valeur ajoutée après leur connexion, ils reviendront et s’intéresseront  aux différents sujets et commenceront à participer. Là encore s’il trouve une valeur ajoutée à la conversation, ils continueront à se connecter, et dans un cercle vertueux à participer eux aussi à la conversation et au partage de documents.

Le but pour vous, animateur de la communauté, selon le niveau de maturité de votre communauté, de trouver le juste milieu entre ces deux composants. Autre équilibre à trouver, quelque soit ces composants, la partie que vous allez vous même et produire et celle qui va venir de vos membres. Il va falloir arriver à prendre du recul pour laisser de l’espace à vos membres. Ce qui fait qu’eux même aussi finiront par proposer les thématiques qu’ils souhaitent voir abordées et développées avec leurs apports (ce qui ne se fera pas sans effort de votre part via des demandes, relances, motivation).

De fait au départ vos collaborateurs vont venir au départ pour des documents, mais ils resteront et participeront grâce à vos conversations et votre animation. C’est cet ensemble qui produit du lien social et qui fait la différence avec du knowledge management plus classique. De plus, les documents seront générateurs de conversations (surtout si vous les utilisez de cette manière), donc les uns et les autres se nourrissent et s’enrichissement mutuellement.