Productivité et réseaux sociaux dans l’entreprise

L’Atelier signale que le Think tank Demos a produit un nouveau rapport intitulé « Network Citizens » (à la demande d’Orange UK, qui propose des solutions liées à ce thème). Comme l’explique l’un des deux auteurs : « Donner plus de liberté et de flexibilité aux employés est généralement perçu comme contre-productif, pourtant il s’avère au contraire que cela donne plus de stabilité aux entreprises qui se prêtent au jeu ». En effet, les salariés ne perdent pas leur temps à faire à « réseauter ». Bien organisées, ces relations produisent des synergies bénéfiques pour l’entreprise et participent à sa productivité.

Ce rapport aborde cette question sous différents thèmes:

  • Technologique
  • Économique
  • Écologique
  • Les apports du web
  • Les points de vigilance

Voici ce qu’on peut lire sur la 4e de couverture :

Les humains sont des animaux sociaux. Leurs réseaux de relations sont complexes et mélangent amis, collègues, voisins et ennemis. Ces réseaux sociaux ont toujours existé, mais les progrès technologiques, les changements liés à notre économie et un marché de l’emploi toujours plus difficile ont démultiplié l’importance de ces réseaux et les ont propulsés au cÅ“ur de la pensée organisationnelle.

Les réseaux sociaux offrent d’énormes possibilités de collaboration entre les personnes. Mais jusqu’à présent, la réflexion a uniquement porté sur la manière dont les organisations pouvaient répondre et capitaliser sur ces réseaux. Ce rapport analyse aussi comment les réseaux utilisent à leurs propres fins ces organisations. C’est à cet endroit, aux frontières de l’inégalité et du pouvoir que se forment les réseaux. Nous devons faire attention au côté « obscur » des réseaux, ainsi qu’à leur « force » et potentiel.

A partir de six études de cas, ce rapport identifie les points de vigilances auxquels les personnes et les organisations devront faire face dans le monde du travail de demain. Ne pas y prêter attention peut remettre en cause les avantages gagnés par le recours aux réseaux sociaux : l’ouverture, l’innovation, la collaboration et la méritocratie. Étant donné que les réseaux peuvent servir pour réaliser de bonnes ou de mauvaises choses, de l’incubation des talents et idées de tous à la promotion des intérêts de quelques-uns, il est nécessaire de repenser la responsabilité de chacun. Si nous sommes membres du réseau, nous devons aussi être des citoyens du réseau.

vous pouvez télécharger ce rapport (en anglais) ici.