Conseil 2.0 : connaître son étoile

 

Vingt deuxième  billet autour des maximes de Baltasar Gracian, jésuite vivant au XVIIe siècle, adapté au monde de l’entreprise 2.0.

Mettre en place un projet d’entreprise 2.0 n’est pas forcément un conseil à donner à tout le monde. Pourtant c’est mon métier de conseiller les organisations pour se transformer en entreprise 2.0. Seulement quand on parle d’entreprise 2.0 on ne parle pas de réseau social d’entreprise uniquement, à savoir un outil. Un outil est ce que l’on en fait et toutes les entreprises n’en feront pas la même chose.

Il s’agit de faire évoluer une organisation avec toutes les questions de processus, management, culturel que cela pose. Autant certaines entreprises ont déjà une culture de la confiance, du partage voir du travail collaboratif et la mise en place d’un outil soutiendra cette culture et accéléra l’évolution des processus, pour permettre à cette entreprise de devenir réellement une entreprise avec de l’intelligence collective.

D’autres au contraire ont une culture à l’opposé de ces principes. Culture de l’écrit pour ne pas dire administrative (dans le mauvais sens du terme), confiance impossible, rigidité, contrôle, centralisme, … Dans ce cas malgré tout vos efforts vous courrez à l’échec. C’est en cela que Baltasar Gracian conseille de connaître son étoile, de cela dépend en grande partie votre réussite ou votre échec. Vouloir absolument faire du collaboratif alors qu’on est au quotidien dans des actes opposés est un « fantasme ». On ne change que si on est prêt à changer.

Cela ne veut pas dire que vous ne devez rien faire, mais en fonction du niveau de maturité de votre organisation sur ces questions, retardez votre projet ou au moins revoyez le à la baisse. La réussite de ce type de projet dans d’autres entreprises n’est pas synonyme de réussite du votre. On ne peut pas réussir à toujours aller à contre courant.

Cette série de billet est inspiré de l’ouvrage Entreprendre et innover 52 conseils éternels d’après les maximes de Baltasar Gracian de Jacques Birol