Conseil 2.0 : Procéder quelquefois finement, quelquefois rondement

 Vingt septième  billet autour des maximes de Baltasar Gracian, jésuite vivant au XVIIe siècle, adapté au monde de l’entreprise 2.0.

Si la transparence est une des bases du 2.0, il ne s’agit pas non plus de faire preuve de naïveté. Il faut savoir s’adapter à son auditoire. Certaines personnes ne sont pas forcément prêtes à accepter de lâcher prise (elles sont mêmes sans doute majoritaires). Il faut juste ne pas forcer les choses car une partie de ces personnes sont ouvertes, mais ont besoin de temps pour s’adapter et accepter des changements.

Votre discours doit lui aussi savoir s’adapter à votre auditoire. Souvent dans ce type de projet on parle de voir grand mais commencer petit. Votre discours doit lui aussi suivre cette philosophie. Votre auditoire n’est pas prêt, commencez petit. Nous sommes beaucoup à penser que ce type de projet d’entreprise 2.0, ne signifie pas uniquement faire « un peu de collaboratif » ou installer un outil de réseau social d’entreprise, mais bien transformer l’entreprise et ses modes de fonctionnement, d’organisation, les rapports entre les collaborateurs. Il est plus dur de faire la promotion d’un changement d’organisation qui peut faire peur plutôt qu’une évolution des usages progressives.

Il ne s’agit de travestir la réalité, mais au lieu de montrer la destination, juste l’étape suivante afin de ne pas effrayer vos interlocuteurs. Tout comme les gens gravissent pas à pas la courbe de maturité des usages 2.0, votre discours doit aussi s’adapter à cette courbe de maturité de vos interlocuteurs.

Du mensonge non, mais il faut faire preuve d’écoute et se mettre au niveau de son auditoire.

Cette série de billet est inspiré de l’ouvrage Entreprendre et innover 52 conseils éternels d’après les maximes de Baltasar Gracian de Jacques Birol