Entreprise 2.0 : 8 raisons pour que votre projet de RSE plante

Comme souvent le vendredi, une petite traduction/adaptation d’un article anglo-saxon autour de l’entreprise 2.0. Aujourd’hui, un article de Fast Company. Les RSE sont l’une des tendances les plus en vogue concernant dans les logiciels d’entreprise, afin de faciliter le partage des informations entre les collaborateurs et de mieux communiquer avec les clients et les fournisseurs.

Les RSE couvrent différents terrains, mais en général, les solutions dans ce domaine permettent aux gens de partager des idées et des documents, trouver des experts et communiquer avec des collègues de manière interactive. Gartner indique que les logiciels collaboratifs dans leur ensemble sont parmi « les plus hype » de l’industrie à l’heure actuelle, avec des niveaux de maturité différents. D’ailleurs, Forrester prédit que les solutions collaboratives représenteront une industrie de 6,4 milliards de dollars d’ici 2016.

Sans revenir ici sur les gains du collaboratif, il faut tout de même noter que l’évolution des processus business vers plus de collaboratif est potentiellement perturbateur pour l’entreprise.

Il est donc important d’éviter un certain nombre de faux pas, afin d’éviter de vous planter. En voici huit :

  1. Ne pas tenir compte de vos principaux utilisateurs : Les analystes estiment qu’environ un tiers des collaborateurs vont télécharger et partager des solutions, avec ou sans l’approbation de l’entreprise. Supprimez ces logiciels, ignorer ces besoins est une grave erreur. Tendez la main, comprenez ces early adopters afin d’en faire vos meilleurs alliés en répondant à leur besoin.
  2. Démultiplier les outils: les silos technologiques sont une réalité, mais vous avez besoin d’une feuille de route pour la création d’une plateforme de collaboration unique (ce qui part du principe que vous partez sur une solution de RSE unique, pas forcément évident). Nous sommes au milieu d’un cycle d’adoption qui reflète celui du mail dans les années 90.  Pourriez-vous imaginer de travailler avec deux systèmes de courrier électronique aujourd’hui, l’un pour communiquer avec des collègues internes et un pour les contacts externes ? La même chose est vraie pour les outils collaboratifs (mais il y a encore du chemin pour l’entreprise étendue, et c’est bien souvent ce qui se passe à l’heure actuelle).
  3. Ne pas partir des objectifs business : partir de la solution et pas des besoins business conduit à l’échec.
  4. Ne pas prêter attention aux principales parties prenantes : Faire les choses de façon top-down sans tenir compte des besoins et usages de vos utilisateurs finaux vous conduit aussi droit à l’échec, même si votre chef de projet pense savoir mieux que tout le monde.
  5. DSI vs. l’entreprise : Avec l’avènement du SaaS (software as a service) les métiers ont maintenant des alternatives viables pour contourner la DSI. Le rôle de la DSI est de soutenir les métiers et les initiatives de projets collaboratifs. La DSI doit se réinventer où son influence va ne cesser de décroître avec ses budgets, certains parlant même de sa disparition éventuelle (là je reste dubitatif).
  6. Partir de la base pour les technologies : Les initiatives collaboratives doivent trouver des champions parmi les utilisateurs. Une démarche uniquement top-down pour ce type de projet ne vas pas conduire les collaborateurs à s’investir (une démarche uniquement bottom-up a aussi beaucoup  de chance de planter). Il est beaucoup plus facile de tirer parti de l’envie et des besoins des collaborateurs présents dans les différents métiers.
  7. Un projet non aligné sur les besoins opérationnels : Un projet collaboratif sans objectifs opérationnels va échouer rapidement. Les collaborateurs ont besoin de comprendre ce que leur apporte de manière opérationnelle le collaboratif dans leurs activités quotidiennes.
  8. Imposer un outil inadapté: Prendre une solution qui ne tient pas compte des habitudes de travail quotidiennes est probablement le facteur le plus important d’échec de cette liste. Changer sans raison valable une solution conduit au rejet.