Entreprise 2.0 : comment rendre votre business social ?

Aujourd’hui, comme tous les vendredi, toujours dans le cadre de nos petits détours par le monde anglo-saxon, nous allons allez voir le blog de l’éditeur Yammer. Beaucoup d’éditeur ont un blog sur lequel on trouve des choses intéressantes. En France par exemple, mais ce n’est pas le seul, celui de Jamespot sous la plume de son CEO Alain Garnier publie des articles pleins de bon sens. Pour en revenir à Yammer, la solution souvent utilisée pour des pilotes, qui a su suffisamment évoluer (du micro-blogging à un Facebook like) pour prétendre devenir une solution pérenne dans l’entreprise. Sur son blog elle nous explique comment rendre son entreprise social à travers le business. Voyons cette approche, qui même si elle n’apporte rien de franchement nouveau, rappelle quelques conseils de bases.

Si en effet les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) sont de plus en plus fréquents, ils ne sont pas forcément un levier suffisant pour répondre aux enjeux business et demeurent un outil apprécié, permettant de mieux collaborer, mais sans vraiment d’impact opérationnel (ce qui pour ma part reviens à être un échec quand même).

Pourquoi autant de demandes de RSE ?

De plus en plus d’entreprises déploient un RSE afin d’être plus performantes (trouver le bon document ou la bonne personne/expert), le Système d’information présent ne permettant pas cette transformation et la mise à disposition de ces « ressources ». Répondre à ces besoins peut permettre de livrer plus rapidement une commande, améliorer le service client ou aider à une meilleure intégration de nouveaux collaborateurs. Dans une société en perpétuelle évolution et où tout va très vite, ce besoin de connexion est primordial.

Qui conduit ce changement ?

Il y a de nombreuses parties prenantes dans ce type de projet, mais trois acteurs se distinguent (pour ma part j’en vois un quatrième qu’il ne faut pas négliger, un représentant des métiers) :

  • La DSI pour la partie outil
  • La DRH pour ce qui concerne la gouvernance et l’engagement des collaborateurs (il est dommage qu’elle soit souvent absente de ce type de projet)
  • La Direction de la communication dont la partie communication interne va être directement impactée par ses nouveaux usages collaboratifs (sans parler de son aide dans la conduite du changement).

Où trouver de la valeur ?

Il faut partir d’un existant. Vous avez souvent déjà des communautés existantes de manière informelle, ou des gens qui ont déjà une démarche collaborative qui vont se saisir de l’outil pour faciliter cette démarche. C’est donc bien une démarche qui part d’en bas qu’il faut mettre en place et non pas une décision hiérarchique. Cependant ces usages doivent être passé au tamis de la stratégie de l’entreprise, afin de permettre à ceux-ci de s’aligner sur les besoins de cette dernière.

Comment mesurer cette valeur ?

Il ne s’agit pas forcément d’inventer des tas de mesure. Un certain nombre de processus existent, il s’agit donc de mesurer l’impact du social sur ces derniers, par exemple l’accélération du cycle de vente.

Comment faire pour que le changement prenne ?

C’est cette partie qui fait surtout que j’ai décidé de vous partager cet article. Changer de culture peut prendre du temps, surtout si cette dernière est à l’opposé de ce type de principe.

Il s’agit de vous concentrer sur ce qui a de la valeur au sein de votre organisation, pour renforcer cette dernière. Cela sous-entend un sponsor (il est bien souvent oublié ou absent celui-là) pour inciter les cadres à participer, mais surtout laisser leurs collaborateurs participer.

Aussi montrer que ce n’est pas un projet technologique. On ne parle pas d’outil mais de travail au quotidien et la pertinence que cela va avoir dessus, sans rajouter encore plus de travail. C’est le comportement des collaborateurs qui va permettre surtout de dégager de la valeur.

Choisissez une plateforme simple à utiliser afin que les gens n’est pas à penser à cela, mais plutôt se concentrer sur leurs nouveaux usages (Yammer prêche pour sa paroisse, mais il est vrai que l’ergonomie est vraiment excellente et intuitive et que de plus en plus d’entreprises préfèrent limiter le nombre de fonctionnalités si cela doit se faire au détriment de l’ergonomie). Après, vos collaborateurs ne feront pas de nouvelles choses avec ce RSE s’il ne permet pas déjà de mieux faire ce qu’ils font au quotidien.

Et bien sûr cela ne doit pas être en dehors des processus métiers, mais bien intégré à ces derniers. Ainsi, le RSE devient un outil de travail au quotidien.

Vous pouvez voir rien de neuf sous le soleil, mais j’accompagne en ce moment un projet où ces évidences ne le sont pas pour eux. On peut donc en déduire que ce n’est pas forcément le cas pour tous les lecteurs de ce blog. Ce petit rappel de Yammer était donc l’occasion de revenir aux basiques.