Les défis de l’entreprise 2.0

Aujourd’hui, comme tous les vendredi, toujours dans le cadre de nos petits détours par le monde anglo-saxon. L’auteur David Coleman dans cet article de CMSwire parle de social enterprise, autre terme pour entreprise 2.0 ou social business, ce premier ayant la préférence de Salesforce, qui est le point de départ de sa réflexion. Voyons donc le cheminement de cette dernière.

Il a eu une augmentation du nombre d’entreprises qui souhaitent travailler de manière plus sociale en interne, à travers des réseaux sociaux d’entreprise (RSE), pour communiquer et collaborer de manière transparente. Mais ces nouvelles méthodes de travail ne sont pas simples à mettre en oeuvre et peuvent créer de l’appréhension et donc conduire à des défis à relever. Comme le rappelait Marc Benioff le PDG de Salesforce.com :  » Notre vision d’entreprise sociale change fondamentalement la façon dont les entreprises collaborent, partagent et gèrent l’information ». Ce qui n’est pas sans inquiété les DSI, notamment pour des questions de sécurité et le management qui ne voient pas cette valeur ajoutée.

Fixer des objectifs

Vous venez d’installer un RSE dans votre entreprise et vous demeurez dubitatif. Si le collaboratif permet de mieux se connecter et de mieux partager de l’information, mais pas de conduire le business. Pour cela, il faut l’orienter de manière claire vers des objectifs business. Il faut dépasser la simple conversation pour aller vers une véritable collaboration qui répond à un engagement pour atteindre un objectifs défini. Si les RSE ont améliorer la communication, il n’en est pas encore de même pour la collaboration, donc les objectifs ne sont pas souvent vraiment fixés.

Savoir innover

Est-ce que le collaboratif se limite à connecter les silos entre eux ? L’hyper-connectivité, la génération de contenu par chacun doit conduire à de nouvelles pratiques dans la manière de conduire ses affaires et donc accepter de refondre ses processus et ses manières de faire, afin d’adapter sa structure à ce nouvel environnement.

L’économie de l’attention dans le collaboratif

Intuitivement, vous savez que l’engagement est le facteur clé différenciant dans un réseau social. Capter aujourd’hui l’attention de quelqu’un est un effort éphémère pour dans une entreprise, sauf si vous obtenez leur engagement. Il faut donc filtrer les informations qui ont de la valeur pour le business, afin de permettre un engagement efficace au sein des communautés ou du RSE et limiter le « bruit social ».  La loi de Reed est l’affirmation que l’utilité des réseaux sociaux augmentent avec leur taille. Il s’agit de comprendre la valeur des sous-groupes dans un réseau et voir comment ils peuvent créer plus de valeur plus rapidement au sein du réseau.

Avez vous la bonne organisation pour collaborer ?

Libérer la puissance des réseaux horizontales à l’intérieur et entre les organisations représente une réponse prometteuse à quelques-un des défis auxquels sont confrontés les entreprises. Les entreprises doivent s’adapter à ces défis, c’est à dire reconnaître le travail comme un ensemble d’activités conduisant les organisations à se redéfinir. Les technologies sociales favorisent la résilience et la créativité. Pourtant dans l’entreprise, cela se limite trop souvent à une course-poursuite désespérée pour plus de productivité et d’efficacité.

Les problèmes sont devenus trop complexes pour être résolus par une seule personne, aussi brillante soit-elle. Le fonctionnement en silos des entreprise, même avec l’ajout d’une couche sociale, ne permet pas une véritable collaboration. Si les primo-adoptant peuvent s’adapter à une technologie plus sociale, il faut du temps pour qu’elle se généralise avec le soutien du top management et de la DSI, afin qu’elle réponde aux besoins des collaborateurs.