Retour sur la matinée entreprise 2.0 de Paris 2.0

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Comme je l’expliquais dans un article précédent sur la génération Y, j’ai participé à la table ronde sur la génération Y de Paris 2.0. Je suis resté toute la matinée, aussi vous trouverez dans ce billet un retour sur l’ensemble de cette matinée, consacrée à l’entreprise 2.0. Sinon sur twitter en mettant le #tag « #paris20 », vous devriez trouver un certain nombre de tweets sur l’évènement (j’en ai personnellement produit pas mal) et des photos comme ici. Vidéos et présentations ne devraient pas tarder à arriver aussi ici (groupe PSST).

Tout d’abord un grand merci aux organisateurs de m’avoir fait participer à cette première édition (il se murmure qu’il pourrait y en avoir une autre début 2010). Un bel endroit, avec des équipes dynamiques, des experts (trop ?) et toujours un plaisir de voir ce type d’initiative prendre forme grâce à la volonté de certains qui mouillent leur chemise. Et puis l’occasion de faire des rencontres, avec les autres intervenants et la salle (c’est là que se trouve la vrai richesse de ce type d’évènement).

Bien sûr comme toute première édition, des petits ratés, cela ne sert à rien de revenir dessus, mais surtout une envie de donner trop grande (cet avis est partagé par d’autres intervenants des jours précédents). En fait de tables rondes, les présentations ont consisté à faire défiler des « experts » qui ont donné leur avis en 5-7 minutes (sans vraiment s’être concerté avant) et cela a limité les échanges avec la salle et la profondeur des analyses. Une table de ronde de 4 personnes avec une discussion entre elles et la salle, aurait été parfois plus pertinente. Finalement à on voulu trop embrasser et on a mal étreins, pour reprendre le dicton populaire.

Enfin deuxième remarque, certains intervenants sont surtout venus vendre leur soupe (comme cela arrive souvent lors de conférence) et utiliser le thème indiqué simplement comme une excuse pour parler d’eux (personne n’est là pour rien, mais tout de même il y a une marge). Pour ma part, malgré ces quelques points, j’ai passé un bon moment à Paris 2.0

Agence 2.0

Commençons par la partie agence 2.0. Comme elle se déroulait après la table ronde où j’intervenais, je l’ai assez peu suivie, mais deux interventions ont retenu mon attention. Celle de Jean-Baptiste Soufron le directeur de think digital était excellente, un vrai showman et celle  d’Antoine Rebiscoul, le délégué général de l’Anvie (Paris 2.0 devrait bientôt mettre en ligne ces présentations). Le thème était la marque dans les médias sociaux, mais ces 2 interventions ont rapidement ouvert vers d’autres thèmes, comme le droit de propriété, la copie, le buzz, l’évolution des usages du web… de façon très originale.

Management 2.0

Les trois grandes entreprises qui sont intervenues ont été très bien et complémentaires. Pour Areva, Martin Roulleaux Dugage a proposé une présentation sur le KM au sein du groupe, qui était comme à son habitude très instructive (vous devriez la retrouver bientôt en ligne ici). AG2R a joué la transparence, expliquant que si certains « experts » parlent de web², eux sont tout au début du 2.0 (voir mon article sur le temps des experts). Dassault n’a pas été en reste, montrant un intranet collaboratif qui donne envie. J’essayerai de revenir sur ces retours d’expérience dans de prochain billets.

Mais la présentation qui m’a le plus marqué, par sa pêche et sa pertinence, est celle de Sandrine Szabo. Une présentation qui fait sens pour le management 2.0, notamment à partir de la slide 11, qui fait très bien le lien entre la philosophie du web 2.0 et son adaptation au niveau managérial.

La génération Y en entreprise

Cette table a été étonnante. J’ai eu l’impression qu’on parlait plus de travail collaboratif que de génération Y. Faut-il y voir un travers de certains intervenant, plutôt tourné management 2.0 (comme moi) , ou un reflet des modes d’organisation de la génération Y. Sans doute un peu des deux. Exception faites bien sûr de Benjamin Chaminade dont la génération Y est le sujet, et qui a été à la hauteur de sa réputation.

Concernant le lien collaboratif et génération Y, celui qui s’est le mieux tiré de cet exercice est Marc de Fouchécour qui a su plutôt pas mal allier les deux dans sa présentation.

Entreprises et Génération Y

Pour ma part, le but de ma présentation sur l’intergénérationnel était plutôt de montrer que s’il y a des différences de comportements entre la génération Y et les générations précédentes, leur compréhension peut permettre de les dépasser (certes 2 slides seulement, mais c’était la commande du responsable de la table ronde) et au contraire faire progresser le management pour l’ensemble des collaborateurs, en s’appuyant sur les usages de la génération Y.

Paris 2.0 Gen Y


Un échec de ce côté là visiblement, il va falloir rebosser la clarté des arguments, car à un moment cela a été un clivage X vs Y vs boomer, comme l’explique Hervé Torchet dans son blog.

Quoiqu’il en soit je ne regrette pas d’avoir participé à Paris 2.0 et je pense que la prochaine édition sera encore plus intéressante.