Conseil 2.0 : il faut dire de bonnes choses, et en faire de belles

Vingt quatrième  billet autour des maximes de Baltasar Gracian, jésuite vivant au XVIIe siècle, adapté au monde de l’entreprise 2.0.

Dans le cadre d’un projet 2.0, porter une vision, être enthousiaste, convaincre votre auditoire, donner du sens, tout cela est nécessaire. Cela va vous permettre de trouver des sponsors, emmener des collègues avec vous dans votre projet, créer une dynamique. Cependant les discours dans le monde de l’entreprise ne peut avoir qu’un temps (où alors vous êtes fin politicien mais c’est plus dur quand on est un chef de projet il faut rendre des comptes).

Mais au bout d’un moment les faits vont devoir parler d’eux même, et bien assez souvent, plutôt rapidement. Vous avez pris des engagements vis à vis de votre sponsor, vos collègues s’investissent et attendent un retour, il va falloir démontrer la valeur ajoutée de votre projet. La conversation à une valeur ajoutée, il faut le démontrer. Généralement pour faire perdurer une dynamique collaborative il faut démontrer rapidement sa valeur ajoutée pour le quotidien de vos collaborateurs (sinon ils ont autres choses à faire, surtout qu’ils sont évolués sur autre chose). Bien souvent on parle de « quick wins », afin de soutenir les collaborateurs engagés et convaincre les plus réticents. Les faits dépasseront toujours les discours et peuvent plus difficilement être remis en question.

Au final il faudra toujours faire parler les faits. Sinon vous ne ferez que participer au discours du 2.0, invoqué comme une baguette magique, mais qui au final sera un discours creux.

Cette série de billet est inspiré de l’ouvrage Entreprendre et innover 52 conseils éternels d’après les maximes de Baltasar Gracian de Jacques Birol