L’entreprise 2.0 est-elle intouchable ?

Ca fait un bout de temps que j’ai cette idée d’article en tête, du coup l’ami Franck La pinta a déjà fait le parallèle pour la génération Y (ce qui réduit cet article, Franck ayant déjà utilisé une partie des idées prévues). Avec le festival de Cannes, c’est le moment où jamais, sinon après il sera trop tard, déjà que Bertrand Duperrin m’avait comparé à Jean Dujardin. Donc on poursuit sur la filière cinéma, après celle de l’élection présidentielle et l’entreprise 2.0. D’ailleurs je ferai peut-être un truc pour les législatives. Voici quelques leçons à tirer entre votre projet d’entreprise 2.0 et le film intouchable.

Deux mondes qui s’affrontent et qui se connaissent mais se croisent difficilement. L’entreprise traditionnelle et l’entreprise 2.0, oui mais aussi la rencontre entre Omar Sy et François Cluzet. Des références différentes, des modes de fonctionnement différents et un qui est pour le moment en position de force. Cluzet, mais aussi l’entreprise traditionnelle face à l’entreprise 2.0. Si Cluzet en leader donne sa chance à Omar Sy, celui-ci va devoir faire ses preuves rapidement. On retrouve le sponsor et son chef de projet 2.0, dans cette relation de preuve par la réussite et par l’exemple. Il ne s’agit pas de faire du passer table raze, mais bien de s’appuyer sur ces nouveaux modes de fonctionnement pour renforcer le quotidien.

Si dans ce cadre de deux cultures différentes qui vont se mélanger on retrouve l’évolution d’une entreprise, on va voir que dans la façon d’aborder cette évolution/transformation on va retrouver des réflexes identiques à ceux développer dans le film.

Omar sort des sentiers battus pour régler un problème. On retrouve l’idée du « out of the box thinking », ne pas se dire que c’est impossible, mais trouver des solutions qui ne sont pas traditionnelles. Arriver à se projeter pour permettre de dépasser les cadres habituels. Si lors d’un lancement de projet 2.0 vous vous étiez arrêter à un existant, où à la vision dominante de votre organisation, jamais vous n’auriez tenté de lancer votre projet. Omar a des certitudes et il les défends, à vous de faire pareils pour votre projet.

François Cluzet fait confiance à Omar Sy et prends des risques. Vous le savez la confiance est la base du collaboratif et la prise de risque qui en est le corolaire. On retrouve donc les mêmes ressorts dans le film et ce type de projet. Accepter un challenge, s’appuyer sur son sponsor et la confiance qu’il vous délègue pour prendre des risques et faire bouger les lignes.

Au final, on retrouve dans ce film des bases autour de la gestion d’un projet 2.0 avec la confrontation de deux cultures, mais qui sont complémentaires, de la confiance, de l’échange, du dialogue et de l’écoute de part et d’autre et une certaine prise de risque pour y arriver sans s’arrêter à l’avis dominant.

Savoir explorer de nouveau sentier, savoir évoluer de part et d’autre, sans être assis sur ses certitudes. Apprendre en marchant ensemble tirant profit des forces et faiblesses de chacun.