Formation 2.0 en entreprise (enquête)

A la demande de Daesign, un éditeur de serious game, une enquête a été menée début 2010 auprès de 5000 cadres, afin de mieux évaluer la perception des serious games. Notons que cette étude nous donne aussi un point de vue sur l’importance du social learning dans la formation en entreprise. En voici les principaux résultats.

Tout d’abord l’appréciation sur la formation en général en entreprise obtient une note de 13/20 avec seulement 9% de très satisfait. Le principal problème remonté est la question de la périodicité. Ceux qui me lisent et font de la formation ont forcément entendu ce leitmotiv : « ce n’est pas le bon moment » (à se demander si un bon moment existe vraiment).

Mais le plus intéressant est que l’attente principale face à une formation est qu’elle donne envie de continuer à s’entraîner et progresser après le retour à son poste de travail. Comment ne pas penser au social learning (surtout quand on sait que la rencontre avec d’autres collaborateurs est toujours considérée comme un facteur clef de l’attrait des formations), qui permet de continuer cet échange, réduit la sensation d’isolement dans son poste et qui va permettre « d’appliquer » ce qu’on a appris. Car si c’est pour refaire des exercices uniquement, l’e-learning traditionnel répondait déjà à cette préoccupation.

Concernant les serious games, 40% des personnes interrogées ignorent ce que c’est, mais pour 54% des personnes « voient » ce que terme englobe, la vision est plutôt positive. Le côté mis en avant étant notamment la partie d’un apprentissage plus ludique. Cela me fait penser à un article récent d’Oscar Berg intitulé Enterprise 2.0 – putting the fun back into work. Avoir du plaisir au travail est un vrai plus en lien avec la motivation (pas besoin de faire un dessin).

Si la formation pour qu’elle soit performante doit passer par plus de fun, est-ce que le travail au quotidien doit aussi être plus amusant pour conduire les collaborateurs à s’investir plus. Pas sûr que nos dirigeants soient sur la même longueur d’onde. Allez prendre mesurer le ROI du fun au travail 😉