Entreprise 2.0 : aligner les conversations sur les objectifs business

 Comme je l’expliquais la semaine dernière, l’Enterprise 2.0 summit a été très prolifique et va donner lieu à plusieurs billets. Voici donc le deuxième billet, qui prend pour base la keynote d’ouverture de Rawn Shah qui était très riche et que je vais découper en deux billets.

Rawn a entamé son introduction sur les différents segments business de création de valeur

  • client
  • efficacité opérationnelle
  • culture organisationnelle
  • qualité

Pour y arriver, il faut structurer le collaboratif autour de trois éléments, non pour contrôler les conversations, mais pour les accélérer. L’intersection des trois produisant l’expérience sociale :

  • Le but : la culture, le collaboratif et le leadership
  • Les personnes : interactions, community management, les relations et la réputation
  • Les lieux : production de contenu, domaine et environnement

On donc les aligner sur les 4 segments business de création de valeur, en fonction des différents lignes métiers : commerce, marketing, service clients, RH, R&D, supply chain… Tout en ne se trompant pas dans la démarche. Ces différents métiers ont des besoins différents, pas les mêmes buts et donc la valeur ajoutée attendue sera elle aussi différente. Cela veut donc dire aussi des processus différents à mettre en place.

Il s’agit donc de voir comment le collaboratif va créer de la valeur, notamment à travers différentes étapes :

 

  1. captation des données non structurées : Les données non structurées représentent 75% à 80% des données de l’entreprise. Il faut capitaliser sur ce savoir informel, comme les conversations.
  2. travail collaboratif : il doit accélérer l’innovation, renforcer le liens entre les différentes parties prenantes, internes et externes, accélérer la prise de décision et identifier les points d’amélioration dans les processus de l’entreprise
  3. l’apport des mesures : cela doit permettre une gestion de l’attention, de filtrer les conversations, prioriser les contenus, comprendre les schémas d’interaction. Comprendre un ressenti (signaux faibles) pour accélérer la prise décision face à l’augmentation des données
  4. transformation de l »organisation : intégrer ces données non structurées et le collaboratif dans les processus business, augmenter la capacité à s’adapter, gérer les exceptions par le biais du collaboratif et ainsi réduire les frustrations et améliorer les processus.

 

Ces étapes permettent de passer à un apport tactique (captation) vers de la production de valeur de manière stratégique (transformation).

La suite la semaine prochaine…