Marque employeur : l’exemple d’Orange

marque_employeurLe mois dernier à l’ANVIE, s’est tenu un groupe de travail autour de la question de la marque employeur, avec notamment comme intervenant le RH 2.0 de France Telecom Orange, Ziryeb Marouf (le prochain groupe de travail aura lieu le 15 avril). Voyons donc comment Ziryeb Maroufa borde cette question.

Tout d’abord un rapide retour sur la définition de la marque employeur que j’ai seulement abordé une fois sur ce blog : une entreprise, ou un secteur/métier de cette entreprise, se met en avant afin d’être perçue de manière positive et attractive pour une population cible (dans le but éventuel de la recruter).

Tout en sachant que sur un plus long terme, au delà du recrutement, il y a l’intégration des nouveaux et le développement des équipes. Ce qui sous-entend tenir ses promesses (implicites aussi) vis à vis des recrutés et des salariés, il ne peut y avoir de dichotomie : l’image externe doit correspondre à celle en interne. Cela se retrouve dans les modes de management, les outils en interne (surtout si on est présent sur les médias sociaux)…

Une fois ces petits éléments de définition mis en place revenons à la présentation d’Orange :

Premier point pour Ziryeb Marouf, une société ne peut plus se permettre de ne pas être sur les réseaux sociaux, alors que ses collaborateurs y sont (sans compter ses anciens employés et ses clients), bref les sociétés y sont présentes qu’elles le veuille ou non. Par conséquent il vaut mieux être pro-actif, que subir, ceci afin de valoriser l’image de son entreprise (e-reputation).

Puisqu’on parle de recrutement, on pense génération Y, donc il faut aller les chercher là où ils sont (sur les médias sociaux) et partager leurs codes afin de séduire et attirer les meilleurs talents. Mais aller sur les médias sociaux demande un fort investissement, afin de pouvoir être réactif. Cela peut passer par exemple par la mise en place d’un community manager qui gèrera la présence de l’entreprise (et pas un stagiaire à ce poste, merci).

A partir du moment ou un recrutement s’est effectué sur les médias sociaux, il est difficile de ne pas retrouver les mêmes usages et outils en interne (même si le monde de l’entreprise n’est pas celui du web 2.0), sinon le recruté aura l’impression d’avoir été floué.

Mais au delà de ça, Ziryeb Marouf pense que le middle management va devoir se transformer en community manager dans une enrteprise 2.0, afin de reproduire ce que les collaborateurs ont rencontré sur le web (pour ma part je ne le pense pas, je ne reviens pas dessus, l’ayant largement expliqué dans un article : mais pour résumé, entreprise 2.0 ne signifie pas pour moi uniquement community manager). Même si j’adhère totalement à sa vision, sur le fait qu’il ne s’agit pas de plateforme technique (surtout que comme il l’explique, internet n’est pas un media, mais un écosystème), mais bien d’une démarche humaine et organisationnelle.

Pour conclure, sur la présence des marques sur les médias sociaux, comme l’explique Ziryeb Marouf ont peut-être sur internet sans y être. En effet, beaucoup de marque ont des pages Facebook ou des comptes twitter, mais il n’y a aucune stratégie derrière. Rappelons le, être présent sur les médias sociaux n’est pas une stratégie (que soit pour recruter, communiquer…)