La semaine dernière, USEO présentait une  nouvelle étude autour des réseaux sociaux des mouvements politiques. Petite précision, ce n’est pas la première fois que je parle des études d’USEO car je suis un directeur de ce cabinet de consultant (mais je parlais déjà d’eux avant de les rejoindre, car leurs études sont de qualités). J’aborde rarement les questions de politique et de réseaux sociaux sur ce blog, mais là encore, USEO à produit des matrices et concepts qui peuvent s’adapter à d’autres secteur, comme celui des entreprises. Voyons ce que cela donne.
Même si ce n’est pas là dessus que je vais développer cet article, l’objet de cette étude avait 3 buts :
- Analyse : Etudier l’usage des réseaux sociaux pour l’organisation des mouvements politiques. Quelle modification cela entraine-t-il en terme de pratiques politiques ?
- Tendance : L’évolution des pratiques politiques traduit-elle une évolution des aspirations des citoyens en matière de pratiques politiques ? Quel impact pour la gouvernance des politiques publiques ?
- Pédagogie : Décrypter et expliquer le fonctionnement des réseaux sociaux et les enjeux au niveau de la société
Je ne reviens pas sur l’historique des années 2000 sur la montée en puissance des politiques sur le réseau pour passer directement au 3 familles d’usages qui ont été identifiées :
L’influence :
- Valorisation de l’activité des membres
- Mise en perspective des conversations
- Diffusion de l’information
La collaboration :
- Mise en relation des membres
- Groupe d’intérêt
- Espace d’échange
La coordination :
- Gestion d’évènement
- Gestion des contenus
- Faciliter l’action
De fait dans cette étude du politique ces familles servent pour :
- Les réseaux « d’influence » visant à promouvoir les idées et les actions de l’instance politique
- Les réseaux « de collaboration » facilitant la mise en relation des sympathisants et le débat
- Les réseaux « de coordination » ayant vocation à faciliter l’organisation de la vie militante
On retrouve ici des axes qui peuvent être utilisé par les marques présentes sur les médias sociaux de la même façon. La partie coordination tendant plus vers un programme ambassadeurs ou en direction de ses propres collaborateurs, porte parole de la marque sur les médias sociaux.
Mais aussi et même plus facilement encore ces usages peuvent être transposés sur les RSE au sein des organisations, à travers la mise en réseau des collaborateurs (influence), création de lieu d’échange et de co-création (collaboration) et facilitation de la capitalisation (coordination).
Une des leçons à retenir par cette étude, est que les partis politiques sont plus matures dans leurs usages de ces réseaux que les entreprises. Et si je vais plus loin (ce n’est pas dans l’étude), les ONG sont en avance sur les partis. Que croyez vous donc qu’il se passe quand des ONG s’affrontent à des entreprises ?
Alors mesdames et messieurs des entreprises pour vous faire monter en compétences, téléchargé aussi cette étude et pour vous donner envie, voici la présentation qui a été faite à la presse et aux blogueurs.