Aujourd’hui comme tout les vendredi, toujours dans le cadre de nos petits détours par le monde anglo-saxon, retour sur un article de Jacob Morgan qui revient sur ma marotte actuelle, l’engagement des collaborateurs. Rien de neuf sous le soleil, mais ça va toujours mieux en le disant et puis la pédagogie c’est la répétition. Voilà les principales idées de l’article.
L’un des défis les plus communs aux organisations qui déploient des plates-formes collaboratives, est celui du taux d’adoption des employés. En d’autres termes, de nombreux employés n’utilisent pas les outils ou il y a un pic dans l’inscription, puis cela retombe rapidement un mois ou deux après le déploiement. Je ne connais quasi aucune entreprise qui est 100% de ses employés qui utilisent le réseau social d’entreprise (RSE). L’évolution de la façon dont nous travaillons prend du temps. Il ya plusieurs raisons pour lesquelles le taux d’adoption des employés pourraient ne pas être à la hauteur des attentes. Voici quelques trucs implémentés avec succès pour aider à améliorer l’adoption à court et long terme (c’est sur le long terme que cela se pose, car du coup on ne parle plus d’inscription, mais bien d’interaction).
L’utilisation et l’encouragement des managers
Il s’agit de la notion d’exemplarité, non seulement pour l’équipe de direction, mais aussi pour le management intermédiaire. J’ai vu quelques idées créatives autour de cela. Par exemple, une grande entreprise a encouragé les managers à répondre aux courriels des employés simplement avec un lien vers leur page de profil, afin que les employés puissent les contacter via le RSE. Il est également essentiel que les managers tirent parti du RSE pour fournir plus d’informations en temps réel aux employés, même si cela signifie tout simplement «aimer» un commentaire. Il faut essayer de simuler l’absence d’e-mail quand il s’agit de communication avec les employés, donc tout doit être redirigé vers la plate-forme collaborative (à une moindre échelle, j’ai vu des managers faire cela dans le cadre de gestion de projet, n’est pris en compte, que ce qui est posté sur le RSE).
La formation, Ã la fois formelle et informelle
Les entreprises doivent réussir à fournir une formation permanente autour des outils collaboratifs. Cela englobe tout, des programmes de mentorat inversé, aux webinaires ouverts ou des discussions lors de déjeuner avec un community managers. La mise en oeuvre du collaboratif dans le processus d’intégration des nouveaux entrants est également très efficace, car elle permet de toucher directement les nouveaux employés. La clé ici est que les employés ont besoin de sentir que l’organisation dans son ensemble a intégré cette culture, à travers l’outil, cela doit être un sentiment presque tangible, il doit être «dans l’air».
Écouter les commentaires des employés
Une des plus grandes erreurs que font les organisations sont de ne pas écouter les réactions des employés. S’il y a des nouvelles politiques ou des changements que votre entreprise va mettre en Å“uvre, cela doit pouvoir rencontrer en partie les préférences des employés. Du coup, les employés seront également très volubiles sur les besoins et les approches. Il est important que les employés qui fournissent des informations ou soumettent des idées se sentent écoutés, sinon ils vont se désengager. Cela ne signifie pas que vous devez répondre à toutes les demandes, vous pouvez créer un système de vote où les idées les plus populaires sont expérimentées, mais au moins reconnaître la place de l’interaction.
Communiquer
Le nombre de fois où les managers de grandes entreprises pensent que leur initiative collaborative est connu de tous, mais quand on parle avec des salariés, ils expliquent qu’ils n’ont jamais entendu parler de quoi que ce soit. Vous ne pouvez pas déployer un outil et espérer que les gens soient au courant. Tirez parti de vos équipes marketing et de communication pour le faire savoir.
S’adapter aux changements
Si votre organisation pense que le déploiement de nouveaux outils suffit pour que les employés les utilisent, alors elle va être très surprise. L’une des choses les plus puissantes sur les RSE est leur capacité à rendre votre entreprise plus agile. Cela signifie que les choses vont changer et vous devez en être conscient. De quel type de changement parlons-nous? Tout peut potentiellement changer, des politiques d’entreprise à votre structure hiérarchique, à de nouveaux rôles et titres, à la façon dont les employés sont rémunérés. Toutes les choses ne vont pas changer, mais elles le peuvent. La clé ici est de ne pas se battre contre le changement mais devenir plus agile pour s’adapter.