Aujourd’hui comme tout les vendredi, toujours dans le cadre de nos petits détours par le monde anglo-saxon, retour sur article de Social Fish autour du social business et les différentes générations dans l’entreprise.
Le social business ne se limite pas aux outils, même si c’est important, mais il s’agit plutôt des idées qu’il y a derrière, qui transforment les organisations et leur mode de management. Dans ce cadre, la diversité générationelle est toujours d’actualité. Les baby-boomers se préparent à la retraite, la génération Y pose question dans son approche de l’entreprise. Quelle connection avec le social business ? Voici quelques points à étudier
Chaque génération est sociale
Oui, les jeunes sont plus actifs avec les outils sociaux, mais il est également vrai que toutes les générations les utilisent dans une certaine mesure. Toutes les générations sont sociales. Toutes les générations s’intéressent au fait d’être connecté, au sens, aux relations, à la collaboration et la résolution de problèmes. L’adoption des technologies varie selon la cohorte d’âge, mais chaque génération embrasse les idées derrière le sociale, parce que se connecter est ce qui nous rend humain.
Les générations Y sont à l’aise avec les concepts sociaux, mais cela ne signifie pas qu’ils vont les utiliser au travail
Le web social a été une force majeure dans l’élaboration du concept de génération Y, qui aura plus de facilité à gérer les questions telles que la transparence, la décentralisation et l’expérimentation. Mais il y a d’autres points de culture organisationnelle, qui ne changent pas aussi vite que les générations. Ces Y vont entrer dans des organisations qui sont encore bien ancrés dans la vision d’un monde industriel, et il pourraient très bien adopter ce point de vue car ils ne connaissent pas d’autre modèle. Pas sûr que l’arrivée en masse de cette nouvelle génération dans les entreprises accélère la mise en place de modèle social business.
La génération X sert de pont (et personne ne le voit)
Il faut dépasser le stéréotype de la génération X (indépendante, un peu cynique, moins attachée au le titre, etc), car elle cherche à synthétiser le traditionnel et le nouveau. Je pense que la génération X est devenu habile pour cela, car c’est une nécessité. Il y a très peu d’entre de X par rapport à la  génération d’avant (baby-boomers) et d’après (génération Y). Dans l’ombre de ces tours jumelles, on apprend à être un connecteur. Et on s’habitue à ne pas attirer l’attention. Mais cette possibilité de se connecter est essentiel pour progresser vers le collaboratif. Pour accéder à la puissance réelle de l’entreprise 2.0, nous allons devoir faire des choses étranges pour à peu près tout le monde. Raccorder le présent avec les traditions du passé et les potentialités de l’avenir, c’est une tâche immense. Ce n’est pas la seule tâche de la génération X, mais je pense que c’est celle que beaucoup de managers X vont réaliser.
Chaque génération a besoin de revoir ses ambitions
L’entreprise 2.0 va être un dur labeur, mais cela en vaut la peine. Les organisations qui adoptent le social business peuvent compter sur une augmentation à la fois de la vitesse et de l’agilité. Je pense que leurs employés seront plus engagés et productifs. Mais chaque génération va avoir à relever son niveau d’un cran pour le faire fonctionner. Cela passe par la gestion des talents. Des talents qui puissent apprendre à agir d’une manière qui soit contraire à leurs styles ou leurs préférences personnelles. Nous avons besoin de ce niveau de force et de maturité pour que les gens soient à l’aise avec ce paradoxe. Les Y vont peut-être avoir besoin d’être moins multi tâches, et les X à modérer leur cynisme, tandis que les baby-boomers peuvent avoir besoin de travailler seul sur certaines choses. Ensemble, nous allons apprendre ce qu’une entreprise 2.0 exige de nous, et nous devrions tous nous attendre à être mis dans cette position.
La diversité générationnelle permet de résoudre les problèmes (ensemble) de manière plus efficace.