Rapport du Aspen Institut sur le travail collaboratif

Tous les mois d’août, le Aspen Institute’s Communications and Society Programorganise une conférence sur les phénomènes émergents liés aux technologies numériques. Cette année cette conférence avait pour thème : comment les communautés digitales créent de nouvelles pratiques d’intelligence collective et leurs impacts dans le secteur de l’éducation, l’entreprise…

Cela a donné un nouveau rapport qui vient de sortir : The Rise of Collective Intelligence: Decentralized Co-Creation of Value as a New Paradigm in Commerce and Culture

De plus en plus d’organisations se rendent comptent qu’elles doivent faire évoluer leur attitude vis à vis d’un environnement internet ouvert. C’est à dire, changer elles aussi leur façon de fonctionner vers des structures décentralisées, et tenir compte de l’avis de leurs clients, qui ne subissent plus de façon passive la publicité, mais qui dorénavant réagissent.

Des communautés sont apparues sur internet, qui ont permis de fonder des échanges fiables conduisant à une intelligence collective, à une co-création. Cela signifie que le marché n’est pas l’unique lieu de création de valeurs, mais que les communautés le deviennent. Communautés et entreprises doivent donc collaborer ensemble, mais sur un pied d’égalité. Cette innovation provient de zones d’échanges libres, des créneaux sociaux fondés sur le partage sans contrainte. Cela change la stratégie des entreprises qui ne peuvent pas contrôler ces espaces de création et de liberté qui génère cette innovation. Les entreprises ne sont plus seulement en concurrence avec d’autres compagnies, mais contre les libertés de la mise en commun. Les entreprises doivent donc évoluer pour participer à cette dynamique sociale, tout en parvenant à monétiser cette co-production dans le respect des communautés.

Enfin est développé l’idée d’externalisation des systèmes d’information, « on the cloud » ou « cloud computing, donc quelques part sur internet sur des serveurs externes. Ce qui n’est pas sans poser la question de la sécurité de l’information.

Autour de ces questions le rapport se divise donc en 4 grandes parties :

  1. La montée en puissance de l’intelligence collective (pourquoi collaborer et partager, les différentes formes de sagesse des foules…)
  2. L’intelligence collective dans l’entreprise (stratégie et réseaux ouverts, changer l’organisation pour décentraliser la co-création, les échanges entre les marques et les communautés)
  3. Co-création décentralisée dans les médias et l’éducation
  4. Les nouvelles frontières de l’externalisation des données et des SI (cloud)