Des métiers pour réussir l’entreprise 2.0

Il y a quelque temps, nous parlions des métiers pour l’entreprise 2.0 qui commencent à apparaître. Aujourd’hui Forrester produit une nouvelle étude intitulée : « How to staff for Social Computing« . La définition de social computingétant plus ou moins celle de l’entreprise 2.0, à savoir, l’intersection entre comportement social et nouvelle technologie. Comme nous l’avons déjà souligné pour l’entreprise 2.0, si les outils web 2.0 ont leur importance, c’est avant tout une question de management des talents. C’est de ce constat que part cette étude : « N’essayez pas de construire et de gérer des applications sociales sans les bons collaborateurs ».

L’entreprise 2.0 vise à enrichir et renouveler le travail collaboratif et le partage de connaissances. Pour gérer ce changement, l’étude identifie deux profils clefs pour y parvenir : le Social Computing Strategist et le Community manager. Ces deux postes nécessitent en parallèle des compétences en nouvelles technologies et une connaissance des réseaux sociaux.

Le Social Computing Strategist est le lien entre l’entreprise et la communauté. Il développe les programmes de travail en phase avec les besoins et la stratégie de l’organisation. A ce titre, il dispose de ressources allouées pour mettre en place des communautés qui travailleront sur les problématiques identifiées. Il gère aussi la communication interne pour promouvoir le travail des communautés auprès des autres collaborateurs afin qu’elles acquièrent de la visibilité et de la légitimité. Il gère les liens avec les responsables de l’organisation afin d’obtenir le soutien de « parrain ». C’est lui aussi qui mesure la création de valeurs de ces communautés pour l’entreprise.

Il travaille en étroite collaboration avec le Community Manager. Ce dernier anime la communauté et choisit les outils et méthodes qui vont soutenir le travail de cette dernière. Ce poste nécessite une compétence importante en gestion de groupe, mais aussi une connaissance importante des nouvelles technologies sociales ou collaboratives (web 2.0 pour faire simple) et de leurs usages. Connaissance qu’il devra tenir à jours à travers une veille constante.

Si on trouve de plus de budgets alloués à la création de ces postes dans les entreprises anglo saxonnes, ces derniers commencent aussi apparaître dans les entreprises françaises. Mais n’oublions pas que les communautés ne pourront fonctionner dans l’entreprise que si un membre haut placé du management soutient pleinement l’initiative.