Quatrième billet autour des maximes de Baltasar Gracian, jésuite vivant au XVIIe siècle, adapté au monde de l’entreprise 2.0

Cette maxime n’est trop dure à adapter, le monde du 2.0 tournant autour de la conversation. Je ne vais donc pas développer la partie conversation sur les médias sociaux, si vous suivez ce blog, vous connaissez mon point de vue sur la valeur ajoutée des conversations sur le web, notamment dans un cadre de Social CRM.  Mais au delà de cette phrase  Baltasar ajoute :

Ceux qui parlent sont payés de l’applaudissement qu’on donne à ce qu’ils disent; et ceux qui écoutent, du profit qu’ils en reçoivent

Il est intéressant de voir qu’on retrouve le principe d’une communauté de pratique ou d’un réseau d’expertise dans une entreprise. Chacun profite des connaissances de l’autre et les contributeurs les plus reconnus voient leur « e-reputation » ou expertise « validée » par leurs pairs. Comme je l’expliquais dans cette chronique pour l’Atelier, beaucoup de plateformes collaboratives mette en avant les contributeurs les plus actifs par un système de scoring. Les « applaudissements » se concrétisent de manière visuelle, sans parler des possibilités de vote ou « like » sur ces plateformes.

Une fois de plus le 2.0 n’invente rien, il se contente de faciliter par des outils des usages qui ont déjà fait leur preuve depuis longtemps. Et finalement Maslow n’est pas loin non plus avec sa pyramide et « l’étage » sur l’estime.

Cette série de billet est inspiré de l’ouvrage Entreprendre et innover 52 conseils éternels d’après les maximes de Baltasar Gracian de Jacques Birol