Timothée Mervillon a réalisé un mémoire de fin d’études pour son master de Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises (MIAGE) intitulé : « Quelle valeur ajoutée en entreprise avec les technologies et usages du web 2.0 ». Ce mémoire est une bonne synthèse du management de l’information et de l’utilisation des outils du web pour y parvenir. Outre le fait que ce mémoire fait une « bonne pub » à IBM, il permet surtout de mettre en valeur l’utilisation des médias sociaux en entreprise.
Dans son introduction, Thimothée Mervillon explique :
Pour toute entreprise, il y a un vrai gain en termes d’usages à réaliser. Le volet dit “social†du « Web 2.0 » parvient à rendre le web participatif et à transformer ses utilisateurs en acteurs. Beaucoup d’entreprises butent sur le manque d’adhésion des utilisateurs en cherchant à mettre en place de coûteux systèmes de gestion des connaissances, et travaillent sur des logiques hiérarchiques pour faire travailler leurs employés en réseau, luttent pour capitaliser les connaissances accumulées lors d’un projet et pour trouver des expertises à la suite d’appels d’offres. N’y a-t-il pas là un enjeu majeur pour les entreprises, étant a priori composées de « collaborateurs » ?
Pendant ce temps, sur le web, les usages issus de ce qu’il est convenu d’appeler le « Web 2.0 » ont réussi au contraire à faire participer les utilisateurs, que ce soit pour travailler sur un document partagé (Zoho, Google docs) partager des connaissances (Wikipédia, Knol), classifier des ressources (del.icio.us et dmoz), partager des photos (Flickr), informer (digg et wikinews), se faire connaître (blogs), constituer des réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Viadeo), fournir du support technique (newsgroups, forums et listes de discussions), développer des logiciels de manière distribuée (SourceForge, Savannah) échanger des services intellectuels (Amazon Mechanical Turk, Yahoo! Answers).
Ainsi, pour toute entreprise, il y a un vrai gain en termes d’usages à réaliser. Le volet dit “social†du « Web 2.0 » parvient à rendre le web participatif et à transformer ses utilisateurs en acteurs. Mais prenons un peu de recul, analysons le phénomène du réseau social sur le web, pour le comparer aux besoins actuels de l’entreprise en matière de réseau et voir ce que pourrait englober le concept d’entreprise 2.0.
Nous verrons que l’évolution dans les technologies a apporté une évolution dans le comportement et comment à partir de critères techniques on en revient à la véritable mission de l’informatique, à savoir organiser l’information. Les internautes ont changé, pour ne plus être de simples consommateurs d’informations, mais qui s’affairent à la créer, en s’organisant autour de communautés.
Toujours dans le même ordre d’idée, signalons le livre blanc de Bluekiwi sur les réseaux sociaux en entreprise et la soirée qu’ils organisent autour de cette question.
Memoire fin d’etudes Timothee Mervillon Master MIAGE –