La semaine dernière Dion Hinchcliffe publiait un billet sur l’identification des bonnes pratiques pour l’entreprise 2.0. Je ne vais pas revenir sur ce long billet, mais il conclue sur 6 bonnes pratiques, qui à mon avis, méritent d’être soulignées. Ce billet peut être mis en lien avec deux billets que j’avais précédemment rédigé : « 10 pièges à éviter pour un projet d’entreprise 2.0 » et « Petits conseils pour vous aider à réussir votre entreprise 2.0« . Enfin, juste 2 petits points à rappeler sur les bonnes pratiques (qui nous viennent d’un article de la HBR) :
- Des bonnes pratiques ne sont pas des bonnes pratiques pour tout le monde et elles ne sont pas éternelles
- Elles peuvent être difficiles à mettre en place
1) Réconcilier les efforts top-down et bottom-up
De plus en plus souvent, si des initiatives ont été prises par des collaborateurs pour développer du travail collaboratif au sein de l’entreprise, les directions deviennent conscientes de ce besoin d’évolution. Il faut éviter d’entrer dans une opposition frontale, mais voir comment ces initiatives vont se compléter afin de donner de meilleurs résultats et produire des « guidelines » concrètes.
2) Réduire les coûts
Bien souvent les technologies 2.0 vont aider à remplacer des technologies existantes moins agiles. Il n’est pas excessivement difficile ou coûteux pour les entreprises d’adopter des outils 2.0. Aujourd’hui le web 2.0 montre qu’il existe des alternatives viables aux solutions existantes dans l’entreprise et qui sont révélatrices de nouvelles formes de travail. En cette période de crise et de réduction des coûts, proposer de participer à cet effort de réduction, ne peut qu’être un plus, surtout que ce type de projet sont généralement considérés comme coûteux.
3) Tenir compte des risques
Beaucoup d’entreprises considèrent que les médias sociaux représentent un risque par la diffusion d’informations « non contrôlées » qu’ils génèrent. Il ne s’agit pas de nier ce facteur, mais juste de le remettre dans son contexte. Voir comment on peut faire confiance à ces employés tout en acceptant de « lâcher prise ». Et surtout, qualifier les informations qui sont réellement « sensibles » et voir comment s’adapter répondre à ce problème.
4) Une perte de contrôle ?
Il ne s’agit pas, comme certains le claironnent, d’annoncer la fin complète de la pyramide, la remise en cause de toute forme de hiérarchie ou une révolution interne. Travailler de façon collaborative remet en cause un certain nombre de fonctionnements, notamment au niveau du management et des silos existants. Mais cela prend du temps et s’adapte de manière différente selon l’entreprise. On est loin du tout ou rien.
5) Avoir confiance
Il n’y a pas si longtemps que cela, l’e-mail était considéré avec suspicion et  la messagerie instantanée et le chat sont toujours regardé avec un certain scepticisme. De telles questions sont récurrentes:
- Est-ce d’avoir de nouveaux canaux pour communiquer et collaborer est une perte de temps?
- Est-ce que les employés utilisent les outils sociaux intelligemment, surtout en externe, et seront-ils en tirer profit?
- Est-ce que le travail collaboratif apporte vraiment plus que le modèle existant ?
- …
Il faut apporter des réponses à toutes ces questions et ne pas les éviter ou les mépriser.
6) Gérer les communautés
Cela est devenu un vrai sujet de discussion dans le petit monde du 2.0. Faut-il gérer les communautés ou les laisser vivre leur vie.  De plus en plus de retour d’expérience montre que les succès de l’entreprise 2.0 sont liés aux efforts de gestion de la communauté (la nourrir, soutenir, maintenir et de guider un groupe), qui est sont essentielle et qui conduisent à des résultats positifs.