Vingt cinquième  billet autour des maximes de Baltasar Gracian, jésuite vivant au XVIIe siècle, adapté au monde de l’entreprise 2.0.
Bien souvent, quand on est le premier sur un sujet comme le 2.0 ou la mise en place d’un RSE, on regrette de ne pas avoir connu dans son entreprise des expériences similaires. Si bien sur les retours d’expériences sont importants, combien d’entreprises ont connu des expériences négatives d’un projet qui a échoué. Revenir sur ces mémoires négatives est très compliqué.
Comme quand vous prenez un poste, on vous compare souvent au précédent qui l’a occupé. Quelque part votre route est déjà en partie tracée. Là tout au contraire, vous êtes le premier. Vous avez des doutes sur le chemin à emprunter, personne ne sera là pour vous dire que la fois précédente cela a été fait comme cela et qu’il faut faire de même. De plus, vous avez la prime de la nouveauté. Vous ne venez pas rabâcher le même serpent de mer que connaît votre organisation depuis 15 ans et qui ressurgit tous les 3 ans.
Vous partez d’une page blanche, vous êtes celui ou celle qui va explorer et développer quelque chose de nouveau. Peu de gens ont la chance de pouvoir tracer leur route et ne pas suivre celle d’un autre au sein des grandes entreprises.
Vous prenez cette primeur pour une faiblesse, au contraire transformez là en opportunité et en force. A vous d’écrire l’avenir de votre projet.
Cette série de billet est inspiré de l’ouvrage Entreprendre et innover 52 conseils éternels d’après les maximes de Baltasar Gracian de Jacques Birol