L’application Telegram, longtemps considérée comme une alternative sécurisée aux messageries instantanées comme WhatsApp, n’est plus plébiscité par les professionnels de la cybersécurité.
Hier nous avons fait un live sur cette question avec Eric Barbry Nicolas Celic Fadhila BRAHIMI & moi même pour développer un peu plus en profondeur le sujet abordé dans mon interview pour Atlantico. Que l’on se réjouisse ou non de la décision de Twitter de bannir Donald Trump, la boîte de pandore est ouverte : les plateformes technologiques tentent se se racheter une virginité, on a va mieux comme vierge effarouchée, et bannissent à qui mieux mieux. Quand pendant des années elles laissaient beaucoup passer et maintenant retour de balancier en faveur de la censure au détriment de la modération tant espérée.
Trump a eu son compte suspendu et cela a fait grand bruit, mais tous les jours des millions de personnes voient leurs comptes suspendus pour une durée limitée ou définitivement. Il faut savoir que si l’on signe des CGU lors de l’inscription, on accepte un règlement. Elles visent à imposer un certain nombre de règles pour le bon usage des réseaux sociaux. Mais ces dernières sont souvent floues et peuvent donner lieu à des abus ou incompréhensions….
Derrière ce titre tenant un peu de l’oxymore se cache la lutte (finale ?) entre les États et les géants de la tech. Car aujourd’hui, deux futurs semblent pouvoir se réaliser. Le premier, c’est celui imaginé dans Neuromancien par l’écrivain cyberpunk William Gibson. Le second, c’est celui souhaité par Fernand Braudel, l’un des pères de l’histoire moderne.
Des nouvelles conditions d’utilisation de WhatsApp entreront en vigueur le 8 février 2021. A cette date, si vous refusez de partager vos données avec Facebook, vous ne pourrez tout simplement plus utiliser le service. Des années que je pousse mes contacts (souvent réticents) à basculer sur Signal. Ces derniers jours beaucoup on fait le saut même si en Europe grâce à la RGPD le problème se pose différemment.