Compagnies Aériennes et Médias Sociaux

C’est en retweetant une offre de chef de service médias sociaux chez Air Canada que je me suis décidé à regarder de plus près où en sont les compagnies aériennes dans leur approche du web social. J’ai toujours trouvé leur positionnement sur les médias sociaux intéressant. D’une part s’il est un secteur d’activité qui aujourd’hui ne peux plus ignorer la force du web sociale, c’est bien celui-ci, mais surtout parce que les opportunités qu’il peut offrir sont aussi importantes que les risques de voir ces outils se retourner contre lui. C’est d’ailleurs une expérience malheureuse et une gestion compliquée d’un bad buzz autour de l’histoire de Tanner , dont la compagnie garde encore les traces douloureuses dans les moteurs de recherche (une problèmatique certaine qui mériterait d’être réglée) , qui semble avoir fait prendre conscience à Air Canada de l’importance d’une présence  optimisée sur les médias sociaux.

Les médias sociaux ne sont pas un terrain nouveau pour les compagnies aériennes, déjà en 2008 des compagnies comme JetBlue Airways, Delta Airlines ou Virgin America possédaient leurs espaces sur les principaux réseaux sociaux : Youtube, Facebook, Flickr, Twitter… Et pour cause, pour nombre d’entre nous, prendre l’avion relève de l’événement, et comme tout événement, on aime à le préparer du mieux possible, à le rendre le plus agréable possible, et à en parler autour de soi, que l’expérience soit positive ou négative. Aujourd’hui ce n’est plus une option pour les compagnies aériennes que d’accompagner ses clients et prospects sur leurs outils de communication, d’autant plus que les médias sociaux ont décuplé le pouvoir de propagation des avis de simples clients. Ils représentent une chance unique pour les compagnies aériennes de se différencier dans un secteur très concurrentiel, d’humaniser un discours parfois trop corporate en donnant une voix à l’entreprise, de bâtir une communauté active et ainsi soutenir les opérations plus traditionnelles de fidélisation de la clientèle, de promouvoir ses produits… La suite sur Webketing

L’US Army Social Media Handbook 2011 : conseils aux soldats sur les bons usages des médias sociaux

La version 2011 de l’US Army Social Media Handbook 2011 donne des conseils, des exemples supplémentaires sur les pratiques et comportements à adopter sur les réseaux sociaux. Conseils de prudence et de bon sens surtout à l’usage des parents et de la famille pour ne pas dévoiler les lieux où se trouvent leurs enfants, ne pas dévoiler les grades, rester vague. Surtout ne pas mentionner de noms de famille ou d’équipements utilisés.

L’Armée américaine, consciente de l’impact des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou YouTube, est soucieuxe de préserver la sécurité de leurs forces. « L’adversaire Al-Qaida, les terroristes et les criminels, notamment s’intéressent de près » aux publications faites sur ces sites.

Le document invite également à désactiver la fonction GPS des smartphones et de ne pas utiliser le « géo-tagging » de photos sur Flickr ou Facebook, système permettant d’afficher des données géographiques.

« Si vous doutez de la pertinence de placer telle information sur un panneau devant votre jardin, alors ne le faites pas en ligne non plus », poursuit le texte, en s’adressant aux familles des engagés.

L’Armée américaine incite également ses soldats à respecter le droit d’auteur… « Les plates-formes de réseaux sociaux permettent aux individus de se connecter, et d’exprimer leur personnalité, mais ceci peut être fait sans enfreindre les règles du droit d’auteur » peut-on lire sur le manuel. Le guide chez Dominique Desaunay

Entreprise en réseaux : des principes plutôt que des valeurs

Dans le précédent article, nous avons suggéré qu’une structure en réseaux était une nécessité pour bénéficier pleinement des innovations offertes par internet dans l’économie de la connaissance. Cette structure réticulaire permet de créer de la valeur à partir des multiples flots d’information qui innervent cette économie.

Après l’introduction voici le premier épisode de la série, épisode consacré au leadership. La proposition de cet article est que ce leadership s’incarne dans l’entreprise en réseaux à travers des principes simples et clairs plutôt que dans des valeurs ronflantes.

Voici pourquoi et comment mettre cette méthode de leadership en place. La suite sur Hypertextual

“Engagement” des collaborateurs par les réseaux sociaux : un mirage ?

La mode est à l’”engagement” du collaborateur et les dynamiques de réseau social sont, une fois de plus, vues comme la solution du moment. Le problème est en fait plus profond : entre l’aspect cosmétique (le réseau pour éviter de se pencher sur les vrais problèmes), les réflexes culturels de défiance face à l’entreprise et des personnalités qui peuvent être plus ou moins extraverties, le réseau social n’est pas une baguette magique. Il importe de se focaliser sur les attentes des collaborateurs (notamment en termes de RH), trouver une manière de s’adresser à une population qui a une vision rationnelle de ses rapports professionnels et ne pas croire que l’activité d’un réseau social est le seul baromètre de l’engagement des salariés, ni une manière de tous les toucher. La suite chez Bertrand Duperrin