Communautés virtuelles ou réseaux sociaux

Second Life, puis Myspace, Habbo Hotel, et enfin Facebook… ces communautés virtuelles, également dénommées « sites de réseaux sociaux », ont tous suscité à tour de rôle un buzz médiatique des plus importants. Comment expliquer un tel engouement pour ces sites communautaires ? Qu’entendons-nous par communauté virtuelle (la notion est beaucoup plus vaste que l’on ne pense) ? Comment cette « mode » a-t-elle été intégrée par les entreprises dans leur stratégie marketing ? Explications et état des lieux du phénomène communautaire sur Internet…

I- Caractéristiques des communautés virtuelles

A- Définition et typologies des communautés virtuelles

La communauté virtuelle est un concept qui se trouve au cœur du développement actuel d’Internet. Le principe est de réunir, sur un site Web, des internautes possédant un centre d’intérêt commun (animaux, sport, cuisine…) ou présentant une caractéristique sociodémographique commune (parents, femmes, seniors, homosexuels…).

Sur le site Internet, les membres de la communauté vont trouver des informations et des outils pratiques ainsi que des lieux d’expression communautaire en relation avec leurs centres d’intérêt. Le phénomène communautaire sur Internet n’est pas récent et a débuté approximativement avec la création de l’Internet moderne. Femmes, parents, sportifs, seniors, étudiants, etc., chaque type de public se voit ou s’est vu proposer l’accès à un site communautaire spécialisé en relation avec son centre d’intérêt.

Cette dynamique communautaire peut être spontanée, à l’initiative d’internautes avertis (ex : site de passionnés de voitures de collection), à l’initiative d’une organisation à but non lucratif (communauté religieuse), ou bien créée de manière réfléchie par un organisme privé (ex : communautés des Fournisseurs d’Accès Internet). Dans ce dernier cas, les motivations de l’organisme, à l’initiative de cette communauté, sont d’ordre lucratif.

Face à cette diversité, plusieurs termes sont utilisés pour désigner une communauté virtuelle : communauté en ligne, communauté électronique, communauté d’intérêts, communauté virtuelle d’intérêts économiques, site de réseau social, etc. Cette abondance de termes et de types de communautés rend difficile la classification de celles-ci. Nous pouvons toutefois distinguer les communautés virtuelles B to B, les communautés virtuelles C to C, et les communautés virtuelles B to C. La suite sur Tribues virtuelles

Management 2.0 : Une connexion, une mission et une approche

Peter Drucker avait porté haut, le concept de « travailleur du savoir » qui caractérise les personnes le produisant et l’utilisant. Et aujourd’hui, que cela donne-t-il avec une connexion Internet ? Des connexions aux personnes via les réseaux sociaux ?

Et si certains savoirs étaient plus rapidement imitables, dû à la visibilité accrue et aux différents partages ?

Par ailleurs, une partie du web parle de curation comme d’une nouveauté absolue…

Collecter, organiser et partager les éléments sur son site web ou ailleurs est quelque chose de positif. Cependant, je trouve que c’est une vraie valeur ajoutée si l’on est parmi les rares personnes à le faire sur son créneau.

Tout ceci pour dire que ce « buzz » ne devrait pas inhiber les capacités et les envies de création chez les personnes; ces dernières étant une priorité pour celles souhaitant user de leur voix et se démarquer.

Revenons au travailleur du savoir… à quoi celui de cette décennie ressemblerait-il ? La suite sur Doppelganger

Les campagnes Foursquare de 2010

Depuis un an, les campagnes de Foursquare sont de plus en plus présentes et importantes dans l’univers du marketing. On peut supposer qu’en 2011, de plus en plus de marques utiliseront la géolocalisation afin de buzzer, fidéliser, créer plus de trafic sur les points de vente et booster leurs ventes.

Foursquare annonçait, il y a quelques semaines, sa nouvelle version incluant désormais la possibilité d’ajouter des photos et des commentaires lors des check-ins. Il est probable que cette nouvelle version incitera non seulement plus de personnes à utiliser Foursquare en 2011, mais aussi les marques qui pourront l’utiliser pour différentes opérations de promotions… à l’instar de Facebook  ces 2 dernières années.

Les marques n’ont plus besoin de dépenser des sommes faramineuses en campagnes publicitaires, puisque grâce aux réseaux sociaux et à la géolocalisation, les clients sont devenus aujourd’hui les meilleurs « promoteurs » des marques.

Cependant, le modèle des campagnes Foursquare reste encore très récent et les marques se doivent d’effectuer encore différents tests afin de trouver la meilleure approche pour améliorer et mesurer leur ROI.

Voici quelques exemples: la suite sur locita

Mails, Tweets, conversations : l’entreprise est au milieu du gué

Au sein même de l’entreprise plusieurs canaux de communication numériques s’entrechoquent : l’email, les flux (microbloging) et les conversations (forums améliorés). La gestion des emails devient de plus en plus intenable. D’autres formes de communication sont émergentes et possèdent de véritables atouts dans l’univers professionnel. En y regardant de près, elles ne sont pas concurrentes ; elles se chevauchent, certes, mais offrent une vraie complémentarité. Faut-il encore que l’ensemble des émetteurs/récepteurs s’accordent sur leurs usages…L’email, lui, souffrent d’un véritable problème d’engorgement qu’il faudra résoudre.

L’email reste le moyen de communication numérique le plus largement utilisé, néanmoins en dehors de l’entreprise, Comscore a pu observer une baisse importante de l’usage des webmails par les jeunes, eux même à 70% présents sur les réseaux sociaux, indiquant qu’ils communiquent désormais au sein de ces réseaux sociaux au sein d’espaces conversationnels ou par microbloging. La suite sur le blog d’USEO

Le curator : chainon manquant des dispositifs entreprise 2.0 ?

En quelques semaines un nouveau concept a fait irruption sur la toile : le curator, qui peut être défini comme un filtre et un diffuseur d’information de qualité et ciblées. Nouveau phénomène de mode ou élément clé d’un dispositif réussi ? Avec un peu de hauteur il semble bien qu’il soit le complément idéal du community manager là où ce dernier n’a pas de sens, l’un s’adressant aux vraies communautés, l’autre à ceux qui veulent l’information sans l’intéraction ainsi qu’à ceux qui ont besoin d’être stimulés pour intéragir. Le curator pourrait donc être la personne qui alimente les “social sceptiques” aussi bien que les discussions des communautés voire le community manager lui-même qui peut avoir besoin de contenus experts pour faire son travail.

Il y a parfois des thèmes qui émergent d’on ne sait où et qui d’un seul coup se retrouvent au cœur des discussions. C’est comme cela qu’une discussion au départ anodine sur twitter avec Anthony Poncier et Benoit Faverial a donné naissance à un débat de fonds qui s’est prolongé tard dans la soirée avec l’arrivée de Xavier Bartholome, Vincent Berthelot et Mark Tamis. Tout cela était fort instructif mais à un moment donné il convient de faire un point un peu plus synthétique. La suite chez Duperrin.com